C'est mon blogue alors j'écris ce que j'ai envie.
Au fil de mes lectures de blogues (faut bien que je m'occupe en allaitant), je suis tombé sur un texte qui m'a donné une giffle au visage. Je mettrais bien le lien ici, mais aucune idée comment faire. Depuis je n'arrête pas de réfléchir. Ça contraste un peu avec la mission que je m'étais donnée de m'encrasser le cerveau le plus possible, question de ne pas retomber dans mon pattern "Je me pose dix-millions de questions. Qui elles engendrent dix autres questions chacune. Et auxquelles j'arrive pas à trouver de réponses satisfaisantes. Alors je n'en dors plus la nuit. J'ai donc besoin d'autre chose pour faire face à la musique. Et j'arrête la douleur pour quelques instants. Jusqu'à temps qu'elle revienne me chercher, encore plus profondément. Et ainsi de suite... " `
Je suis ici, toute seule, dans une ville où c'est trop facile pour moi de retomber dans ce pattern, de revoir les gens que je ne devrais pas. Oui, je sais, j'ai mon Zucchini, mais en ce moment j'aurais besoin d'autre chose. Quoi? Je ne le sais pas. J'avais décidé, le plus sérieusement du monde, d'arrêter de penser. Ou plutôt de réfléchir vraiment. Parce qu'à chaque fois c'est la même chose. Et je ne veux pas, mais surtout ne peux pas, recommencer tout ça.
Pourquoi j'ai lu ce texte, je ne le sais pas. Il y avait même une mise en garde. À ne pas lire si vous avez de jeunes enfants. Mais évidement que j'allais le faire quand même. Et ce texte qui porte sur la maternité, a remué je ne sais trop quoi en moi, et je n'arrive plus à faire taire la voix qui pose toutes les questions.
Damn, je n'aurais surtout pas dû lire (relire plutôt) Cioran. Me voilà avec le cerveau prêt à exploser. Si seulement je pouvais canaliser tout ça pour en faire quelque chose de constructif. Merde.
Pour les filles de DLVDM qui me lisent, surtout pas de questions sur le site, j'ai pas besoin de ça. Merci xxx
